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Olivier Messiaen

Né en Avignon en 1908   d’une mère,  poétesse dont les textes auront beaucoup d’influence sur le futur musicien. Son père est professeur d’anglais
Lors de la mobilisation de son père en 1914, il passe une partie de son enfance à Grenoble, Olivier prend ses premières leçons de piano. Le jeune musicien s’attache à la région
Olivier Messiaen y revient en 1936 et construit à Petichet sur la commune de Saint-Théoffrey, face au lac de Laffrey, une résidence estivale au confort sommaire,   sur un grand terrain arboré et littoral, d’une maison rustique et d’un petit chalet , studio qui permettait au musicien de travailler en toute quiétude face à la nature environnante. Cette propriété était son lieu favori de retraite, de travail et d’écoute sur le chant des oiseaux où les divers éléments du paysage – lacs, montagnes, oiseaux… – nourrissaient son inspiration musicale.  Il y réside souvent accompagné d’Yvonne Loriod, son épouse afin de composer dans la tranquillité. C’est aussi ici qu’il prend conscience de sa foi catholique qui ne le quittera jamais.
Il se raconte que : O. Messaien Très discret, d’une simplicité étonnante laisse le souvenir d’un homme modeste vivant « dans son monde ».
Dès le petit matin, il arpente les chemins, note les chants des oiseaux puis compose.
Les habitants ont toutefois pu le croiser à l’église de Saint-Théoffrey qu’il a contribué à restaurer et où il jouait régulièrement de l’harmonium.
Il repose aujourd’hui au cimetière de Saint-Théoffrey où sa stèle, un grand oiseau stylisé en marbre blanc de Carrare, porte gravé en caractères d’or un extrait de son œuvre Harawi.
Témoignage touchant d’Annie Raffin, habitante de Petichet : On était petits ! (Annie Raffin et son frère Jacky Véfour) : ” On lui portait des messages venus de Paris, d’Amérique, du Japon… Il se baignait tous les jours, sa femme l’attendait avec son peignoir ! Le soir on se calait dans la haie, on écoutait la musique… mais sans déranger, ils étaient très discrets, d’une amabilité formidable.”
 

« J’ai vu ici des paysages de montagnes absolument sublimes. Le Dauphiné est vraiment ce qu’il y a de plus grand en France »

Olivier Messiaen, 1935, lettre écrite à sa première femme Claire DelbosIl


La Maison Messiaen est désormais propriété de la Communauté de communes de la Matheysine en Isère, au cœur d’un espace naturel sensible de la Matheysine.
La pianiste Yvonne Loriod-Messiaen, veuve d’Olivier Messiaen  a créée en 1995 la Fondation Olivier Messiaen qui agit pour le rayonnement et la défense de l’intégrité de l’œuvre d’Olivier Messiaen, les  projets artistiques sont portés par AIDA (Agence iséroise de développement artistique),
La maison accueille compositeurs et pianistes ; elle est aussi ouverte à des chercheurs ou auteurs se consacrant à l’œuvre d’Olivier Messiaen et s’ouvre au  public à l’occasion de concerts et d’animations pendant l’été.
Dans cette résidence d’artistes, musiciens, poètes ou ornithologues peuvent désormais venir travailler et créer dans le même esprit visionnaire d’union entre la nature et les arts.
Plus d’une trentaine d’artistes ont ainsi été accueillis en résidence depuis 2016.

  « La musique est un perpétuel dialogue entre l’espace et le temps, entre le son et la couleur, dialogue qui aboutit à une unification : le temps est un espace, le son est une couleur, l’espace est un complexe de temps superposés, les complexes de sons existent simultanément comme complexes de couleurs. Le musicien qui pense, voit, entend, parle au moyen de ces notions fondamentales, peut dans une certaine mesure s’approcher de l’au-delà. »

Olivier Messiaen
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