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Histoire et Patrimoine

Les articles qui traitent de l’histoire de Saint-Théoffrey sont issus des ouvrages de René Reymond, avec son accord et celui de sa famille. Le conseil municipal tient à les remercier et saluent ici l’oeuvre de René Reymond, avec notamment son ouvrage sur la commune “Mémoire de Saint-Théoffrey”, édité à compte d’auteur – 1995.


L’absence de vestiges archéologiques ne permet pas de déterminer l’époque d’occupation du sol par l’homme, mais le peuplement, ancien, semble remonter, à tout le moins, à la période gallo-romaine.
Une voie romaine traversait la Matheysine reliant entre elles les deux plus grandes routes de Vienne au Mont Genèvre. Elle partait de St Pierre de Mésage passait à Laffrey où elle longeait le grand lac à l’Est, puis les Josserands et la Bergogne et sur le territoire de St Théoffrey, la Fayolle et les Théneaux.
En savoir plus :  http://photoshautspays.canalblog.com/
St Théoffrey : chef lieu du 21ème canton du district de Grenoble
En 1790, le canton de la Mure fut amputé afin de créer le 21ème canton, celui de St Théoffrey, comprenant sept communes : St Théoffrey, Cholonge, Villard St Christophe, Pierre Chatel, Laffrey, Notre Dame de Vaulx et St Jean de Vaulx.
Le 9 brumaire an X (31.10.1801) le canton de St Théoffrey fut supprimé et les communes de Laffrey et de St Jean de Vaulx rattachées au canton de Vizille. Les autres communes furent réintégrées dans le canton de La Mure.
Une nouvelle route..la route du col
La route qui traverse les Gonthéaumes et les Creys pour aboutir au col de Notre Dame de Vaulx a une longue histoire. Le projet dura 44 ans de 1878 à 1922 avec des tracés différents. Ce chemin était souhaitable pour favoriser la culture des terres situées au mas des Grands Prés et des Grands Champs. Par ailleurs, les ouvriers mineurs se rendant aux mines de Notre Dame de Vaulx, vu la grande quantité de neige cinq mois par an, étaient exposés à s’égarer la nuit et à perdre la vie. Les travaux de cette route firent disparaître la Croix de Berlioz ou Croix des Berlioux, grande croix située au sommet de la colline des Creys, aux confins de St Théoffrey et Notre Dame de Vaulx. Autrefois prêtre et fidèles y montaient en procession.
Patrimoine architectural

Les chapelles

Chapelle de Petichet   (Sources : Mémoires de Saint Théoffrey de René Raymond)
Située à la sortie sud du hameau de Petichet, avant l’ancienne école et la mairie, elle borde la route nationale 85.
C’est un petit édifice de 9m sur 5m qui date probablement de la fin du XVème siècle. L’intérieur est éclairé par une petite fenêtre sur la droite du la porte d’entrée. Cette fenêtre est ornée d’un chanfrein et surmontée d’un occulus. 
La principale curiosité architecturale de cette chapelle orne la façade est : c’est une magnifique fenêtre gothique aux deux lancettes et à l’écoinçon trilobées, témoins du dernier gothique du début XVIème siècle.
Cette chapelle, placée sous le double vocable de Notre Dame de la Pitié et de Saint Sébastien a connu bien des vicissitudes. Elle fut un lieu de culte paroissial, des messes y étaient régulièrement célébrées, mais comme le signalent les comptes-rendus des visites pastorales des évêques de Grenoble, son entretien ne fut pas régulier. Pendant la Révolution, elle servit même de poudrière puis fut vendue comme bien national. En mars 1830, par un acte notarial, la municipalité en reprit la propriété.
Des travaux y furent réalisés dans les années 1960 et 1970. Elle est depuis 2008 l’objet de travaux de rénovation.

Chapelle des Théneaux
Elle est située au coeur du hameau des Théneaux. La première mention de l’existence de cette chapelle date de 1760. Elle figure sur le parcellaire noble et roturier de 1768, alors entouré d’un pré “d’une civerée et 3/5”, soit environ 377m². 
L’intérieur est éclairé par un vitrail placé sur la droite de l’entrée
Elle est consacrée au Bienheureux Saint Gras, à Saint Antoine et à Sainte Brigitte. L’évêque de Grenoble en autorise la bénédiction le 16 janvier 1762 ; en juin 1762, c’est la cloche d’un poids de 26 kg qui est bénie. La cloche actuelle porte l’inscription : “Jésus Marie Joseph 1778”. c’est la plus ancienne cloche de la paroisse.
En 1869, d’importants travaux de toiture et de crépis sont réalisés. En 1964, une peinture moderne, à tendance cubiste est réalisée sur le mur du fond par Denise Miard, originaire des Théneaux

Les églises

L’ancienne Eglise romane
La paroisse de Saint-Théoffrey prend son origine à une époque fort reculée. Vers l’an 1100, elle est mentionnée, avec son église, située aux Berlioux, dans plusieurs documents, sous le vocable de Notre-Dame. En 1375, elle faisait partie des biens de Guigues Alleman, seigneur de Valbonnais, de qui elle passa à Guy, fils de ce dernier, seigneur de Champ. Elle appartint ensuite à Henri Alleman, seigneur d’Allières.
Si l’on devait en croire une vieille tradition populaire, il y aurait eu, jadis, dans cette paroisse, un monastère — un couvent de Bénédictins — ayant été un lieu de pèlerinages importants et dont les restes disparurent à la Révolution. En fort mauvais état au début du XVe siècle, l’église fut restaurée et transformée, puis placée sous un nouveau vocable : celui de Saint-Théoffrey, martyr, second abbé du monastère de Carmery, fondé en 570, à quelques lieues du Puy-en-Velay, sous la règle de Saint-Benoît de Nursie.
En 1514, elle se trouva dotée d’une cloche, offerte par Jeanne de Saint-Priest, alliée aux Allemon d’Uriage. Cette cloche, qui portait les armes des Richard de Saint-Priest, ” d’azur à trois quinte-feuilles d’argent “. L’église fut restaurée pour la dernière fois entre 1844 et 1852, grâce au curé Joseph Bard, mais sa situation reculée et les siècles ont eu raison de cette mais sa situation reculée et les siècles ont eu raison de cette édifice remarquable. La cloche devait être refondue en 1873, aux noms d’Antoine et Claire Teyssier-Palerme de Savy, ses derniers parrains, pour être logée dans le clocher de la nouvelle église paroissiale des Gonthéaumes, alors que le vieux monument était désaffecté. 

L’angle nord-est du clocheton s’écroula en février 1954 ; son côté est, en 1955. En septembre 1957, ce qui en restait, devenant dangereux, fut abattu, à l’exception des deux angles ouest que l’on laissa subsister à faible hauteur, de façon à garder à la ruine une certaine symétrie. Des travaux de sécurisation et de mise en valeur sont en projet.

La nouvelle Eglise

Située aux Gonthéaumes, sa construction fut décidé, fin XIXème siècle, pour faciliter l’accès en hiver notamment,  des paroissiens par rapport à l’ Eglise Romane. L’Eglise fut bénie le 4 décembre 1878. L’autel en marbre rose et peut être le petit bénitier en marbre scellé dans le mur du local où l’on accède au clocher proviennent du mobilier de l’ancienne église romane. X

Les fours

A la Fayolle, un four a été démoli et celui subsistant se situe dans une propriété privée (ancien Château de la Fayolle) n’est plus utilisé (Chemin de la Ferme)
Aux Gonthéaumes, un four appartenant aux familles de vieilles souches.
Aux Théneaux, un four propriété des habitants du hameau.

A Petichet, un four privé, actuellement dans la cour du restaurant de la Basse-cour
Il en existait 2 au hameau de St Théoffrey (Près de l’église romane) aujourd’hui disparus.

Tous ces fours autrefois en service permanent cuisaient le pain au levain, les pognes etc. Ils étaient souvent un lieu de rendez-vous des habitants. Les clefs du four circulaient continuellement d’une famille à l’autre, garantissant ainsi à chacun son temps d’utilisation.
 

Saint eloi et l’ancienne clouterie.

Vous l’avez peut être remarquée, sur une maison à Petichet (à côté du restaurant La basse-cour), une statue orne le toit .

Elle représente Saint Eloi tenant un marteau. Il faut préciser que Saint Eloi est le patron des orfèvres, forgeron, charron et de tous les ouvriers qui font usage du marteau.
Alors, comment expliquer la présence de cee statue ?
C’était une ancienne forge tenue par M. Jules Villard, forgeron, charron (métier de celui qui conçoit ou répare les véhicules à trac on animale ).

Il fût l’inventeur du char à rondelle et établit une batteuse hydraulique à Petichet sur le ruisseau d’écoulement du lac.
Autrefois, sur notre plateau l’agriculture ne permetait pas de subvenir aux besoins des familles. Il était indispensable d’associer avec la culture des champs ou l’élevage des bêtes, une combinaison d’autres activités, comme la mine, la toilerie puis la ganterie mais aussi la clouterie.
Les ateliers de clouterie étaient autrefois florissant surtout à la Mure, la Motte d’Aveillans et Motte St Martin. Chacun avait sa spécialité. En 1830 la société Combe Robequain fils et Petichet conduit l’activité à son apogée qui s’étend
au-delà de l’espace sud alpin. Malheureusement, l’absence de dynamique technique conduit à l’obsolescence du modèle de la
clouterie artisanale dans les années 1880. Le clou Matheysin est concurrencé par celui sorti d’usine. Les familles cloutières se recompose autour de la mine. La confrérie de Saint Eloi disparait en 1894

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